L’écologie constructive

L’énergie, le bâtiment et le confort : un défi à relever !

Souvent qualifiées de passoires thermiques, les maisons que nous habitons aujourd’hui sont rarement adaptées aux réglementations thermiques, ni même à nos besoins et à nos exigences de confort. Les logements neufs, quant à eux, suivent l’actualité des réglementations thermiques mais les objectifs de performances sont si peu ambitieux qu’ils engendrent des négligences aussi bien au niveau de la conception qu’au niveau de la mise en œuvre. Le constat est le même pour beaucoup d’entre nous, nos logements ne sont pas confortables et nous coûtent chers en énergie. La rénovation énergétique de nos logements est d’ailleurs considérée comme un des grands enjeux climatiques, mais aussi industriel et politique, du 21e siècle.

Hodeca a décidé de participer à ce défi en se fixant des objectifs vraiment ambitieux aux niveaux énergétiques, économiques, écologiques et esthétiques :

Un logement réellement performant du point de vue énergétique sera à la fois économique (facture de chauffage et d’électricité diminuées), confortable (suppression des effets de parois froides, des courants d’air) et durable (gestion et prévention de l’humidité, matériaux pérennes).

Un logement réellement économique se définit à la fois par ses coûts de construction mais aussi par ses coûts d’exploitation (énergie, entretien…) et ses coûts de fin de vie (rénovation future, recyclage…).

Un logement réellement écologique est une interface saine et raisonnable entre un environnement extérieur, le comportement de ses usagers et des systèmes techniques frugaux.

Un logement réellement esthétique reflète la beauté intérieure du maître d’ouvrage (ce qui demande un engagement honnête) et s’intègre parfaitement dans son paysage tout en s’adaptant aux défis de son siècle.

Parce que le défi est ÉNORME, parce qu’il est URGENT et qu’il est PASSIONNANT, Hodeca développe une vision pragmatique de la conception écoresponsable, spécialement étudiée pour vous accompagner, basée sur 2 piliers :

La conception bioclimatique qui cherche à créer ou rénover une enveloppe bâtie « vivant avec le climat »

L’approche écologique qui s’appuie sur des systèmes et des techniques constructifs utilisant des matériaux sains, locaux, renouvelables et performants.

Que dit concrètement la réglementation française

Face aux réglementations, le client lambda est souvent désemparé ; BBC, RT 2012, HQE, E+C-… Tous ces sigles nous font tourner la tête ! L’administration française est reine pour produire des sigles. Elle l’est moins lorsqu’il s’agit d’être ambitieux face aux enjeux de la transition énergétique et écologique.

Mettons les choses au clair !

En France, la première réglementation thermique (RT) est apparue en 1974. Elle découle directement du choc pétrolier de 1973. Depuis, une nouvelle réglementation est éditée tous les 5 à 10 ans (1974, 1982, 1988, 2000, 2005, 2012…). En 2020, la nouvelle réglementation prend le nom de « réglementation environnementale (RE) » avec l’objectif d’encadrer la production de logement de manière plus large, notamment en prenant en considération l’impact environnemental des matériaux.

Chacune de ces réglementations est accompagnée d’un ou plusieurs labels. Ces labels sont en réalité des programmes pilotes qui ont vocation à préfigurer la future réglementation. Ainsi, la RT 2005 a vu naître les labels BBC (bâtiment basse consommation) ou HQE (haute qualité environnementale) qui testaient des aspects de la future RT 2012 auprès des professionnels les plus volontaires. La RT 2012 a d’abord testé le label Effinergie + qui a été abandonné au profit du label E+C- (énergie +, carbone -) qui inspire largement la RE 2020.

Réel manque d’ambition des réglementations ?

Depuis 1973, les objectifs de consommation des logements neufs ont été divisés par 7 (225 kWh/m².an à 30 kWh/m².an). Élément important : ces objectifs sont modulables selon la région et l’altitude du projet et concernent les 5 usages d’un logement (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, rafraîchissement et auxiliaires).

En revanche, le label passif qui est, à ce jour, considéré comme le label le plus exigeant mais situé hors des nomenclatures et des perspectives réglementaires vise une consommation de l’ordre de 15 kWh/m².an en chauffage uniquement. Les autres usages peuvent être ajoutés tels quels mais un bon accompagnateur aura toujours un œil attentif à la performance des appareils utilisés.

Alors, comment comparer les deux méthodes de calcul ? Tout simplement en demandant à votre accompagnateur de décomposer les consommations par usage. Tous les logiciels de calcul sont à même de le faire ! Vous vous rendrez vite compte qu’un logement passif consomme en moyenne 2 fois moins d’énergie de chauffage et quatre fois moins d’énergie totale (électroménager inclus) qu’un logement RT 2012. Gardez donc à l’esprit que 30 kWh/m².an de chauffage c’est déjà beaucoup trop !

Vous doutez encore du manque d’ambition des réglementations ? Sachez qu’au-delà d’une différence d’épaisseur d’isolant entre une maison RE 2020 et une maison passive, la réglementation française cautionne des défauts de mise en œuvre inacceptables. À épaisseur d’isolant constante, une mise en œuvre passive est plus performante qu’une mise en œuvre RE 2020 car elle autorise un débit de fuite 4 fois moins important. Les entrées d’air parasite perturbent l’équilibre aéraulique de votre logement ; cela refroidit l’air ambiant (source d’inconfort) qui peut se condenser au contact de parois froides ou mal isolées, conduisant inévitablement à des pathologies se développant à l’extérieur ou à l’intérieur des murs. En plus, cela gâche une énergie que vous payez chère ! Et c’est sans parler du coût environnemental de l’énergie française…

En neuf ou en rénovation, tous écoresponsables c’est possible !

Au 21e siècle, rénover ou construire des bâtiments performants, économiques, écologiques et esthétiques est à notre portée. Il faut en avoir envie et y croire. L’engagement est le maître mot chez Hodeca et nous vous accompagnons pour concrétiser votre projets, en neuf et/ou en rénovation :

Rénovation Performante

selon Hodeca

Programme ambitieux visant moins de 25 kWh de consommation de chauffage en énergie primaire par m² habitable et par an.

Construction écologique

selon Hodeca

Programme neuf avec une consommation escomptée répondant au label Maison Passive, à savoir 15 kWh/m²/an.

Hodeca est engagé en faveur de bâtiments « décarbonés »

En France, selon un rapport d’étude de l’ADEME, le logement est, en 2019, le secteur qui émet le plus d’émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions ont lieu au cours des 3 phases du cycle de vie du bâtiment : construction, exploitation et fin de vie.

Il est possible de décarboner l’ensemble des étapes de cette chaîne pour réduire l’empreinte carbone du bâtiment et, par extension, limiter le changement climatique. Il existe de nombreuses solutions à étudier au cas par cas, en neuf ou en rénovation, par exemple :

⌦ Utiliser des matériaux extraits et produits localement permet de réduire les émissions de CO2 liés à leur acheminement sur site,

⌦ Isoler un bâtiment existant avec des matériaux biosourcés permet de stocker du carbone tout au long de la vie du bâtiment,

⌦ Construire un bâtiment neuf avec des matériaux recyclables permet de leur offrir une seconde vie ou de les valoriser sous la forme d’énergie.

Pour le maître d’ouvrage, les bénéfices sont multiples :

⌦ Économies d’argent sur les dépenses énergétiques,

⌦ Logement confortable l’hiver comme l’été,

⌦ Adaptation aux changements climatiques.

En somme, rénover ou construire des bâtiments performants, capables de stocker du carbone, contribue à éliminer le CO2 de l’atmosphère et joue un rôle primordial dans la lutte contre l’effet de serre, sans que ça soit plus cher pour le maître d’ouvrage.

L’humain

Derrière le projet, des humains qui font le choix d’un projet écoresponsable

La transition écologique et énergétique nous invite à faire évoluer nos pratiques et nos modes de vie. Ces changements relèvent de nouvelles constructions collectives qu’il est difficile d’imposer tant elles touchent aux libertés personnelles et à la sphère de l’intime. Pourtant aujourd’hui, notre capacité d’adaptation est d’ores et déjà remise en question par l’urgence climatique.

Chez Hodeca, nous sommes convaincus qu’une des première clé du succès de votre projet passe par un accompagnement transparent et enthousiaste. À nos côtés, votre capacité d’action et votre confiance augmenteront tout au long de votre projet. Notre posture et nos attitudes d’accompagnant vous prépareront en douceur à habiter votre projet écologique.

Pour cela, nous sommes formés à l’accompagnement au changement et nous gardons toujours à l’esprit l’idée de favoriser une dynamique d’évolution pérenne. Pour soutenir cette vision, deux éléments caractérisent notre approche :

⌦ Au-delà du bâti, une attention particulière est portée au projet de vie, permettant ainsi de construire avec le(s) maître(s) d’ouvrage une cohérence d’ensemble claire et partagée par les parties prenantes.

⌦ En tant qu’accompagnant, Hodeca accepte dès le départ que le maître d’ouvrage est l’acteur de son propre changement et qu’il peut à tout moment refuser la démarche (libre arbitre fondamental, approche non contrainte).

Dans le bâti, des humains qui vivent confortablement

Le confort est une notion très relative. Avoir trop chaud ou trop froid dépend de la personne qui exprime le propos, de la manière dont elle est habillée et de l’activité qui précède son propos, mais aussi de l’endroit où elle se situe dans la pièce ou encore de la nature des parois qu’elle jouxte…

Les standards actuels de confort, définis par la thermique conventionnelle et ses règlementations, pourraient proposer une solution acceptable. Mais cela est sans compter le manque criant d’ambition des règlementations et un ensemble de données qui échappent complètement à de nombreux concepteurs (humidité, surchauffe, mauvais usage de certains matériaux, distorsion entre calculs et réalité…) qui œuvrent selon ces standards conventionnels. Nous sommes plus de 30% à être insatisfaits de travaux de rénovation thermique qui avaient vocation à réduire nos dépenses énergétiques et améliorer notre confort…

Pourtant des principes et outils simples existent pour adapter le niveau de confort de chaque pièce aux comportements de ses usagers :

⌦ L’isolation, l’inertie, l’étanchéité et la répartition des flux sont parmi les outils les plus connus. Seuls, ils sont inefficaces ! Une conception et une mise en œuvre équilibrées et irréprochables ; voila une condition sine qua non pour ne pas rejoindre les 30% d’insatisfaits !

⌦ Le vitrage isolant est peu connu mais, bien orienté, c’est le seul vitrage à fournir un bilan positif en apports solaires sur l’ensemble de l’année.

⌦ Il est aussi possible de travailler avec des matériaux naturels. Ils régulent l’humidité relative et contribue fortement à améliorer l’ambiance d’une pièce. Encore mieux, beaucoup ont une capacité plus forte que les matériaux issus de l’industrie pétrochimique à décaler l’arrivée d’une température extérieure à l’intérieur du logement.

⌦ Enfin, une conception bioclimatique constitue une étape incontournable pour bien orienter sa maison, l’abriter des vents dominants ou encore la protéger du soleil d’été pour éviter les surchauffes.

Malheureusement, ces outils et principes sont exigeants, aussi bien au niveau des connaissances que de leur mise en œuvre. Ils ne correspondent pas au modèle capitaliste (de rentabilité maximum) et encore moins à une certaine idée de modernité que la société a d’elle-même.

Chez Hodeca, plutôt que de donner la priorité un modèle économique que nous n’avons pas choisi (mais que nous acceptons par la force des choses), nous donnons la priorité à l’humain, à l’usage et au bon sens pour défendre une certaine vision de notre métier et contribuer, à notre façon, à changer la manière dont est produit l’habitat d’aujourd’hui et de demain !

Le territoire

La biorégion : ancre locale pour vivre « sur » et « avec » la Terre

Issu des mouvements éco-libertaires américains, le biorégionalisme se définit comme une approche écologique proactive visant la formation d’une harmonie entre la culture humaine et l’environnement naturel. Le biorégionalisme perçoit l’humanité et l’ensemble de ses cultures comme partie prenante de la nature et cherche à construire une relation positive et durable avec l’environnement plutôt que de vouloir préserver la nature sauvage dans une sphère hors de la société humaine. Le concept de biorégion invite donc à vivre in-situ, en pleine conscience de son environnement, grâce à une réinvention de la relation à la terre, au vivant et au territoire par l’acte de bâtir.

La connaissance d’un territoire, de son architecture et de son tissu socio-économique en dit long sur l’histoire d’un lieu. C’est une base de départ incontournable pour explorer le champ des possibles d’un projet écoresponsable.

Chez Hodeca, les principes de la biorégion se traduisent par une prise en compte du local à différentes échelles :

L’environnement proche et lointain communiquent des éléments géographiques, géologiques et climatiques. Le nom des bourgs et hameaux donne des indications pour comprendre l’histoire des lieux et les grandes caractéristiques qui entrent en jeu dans la rénovation ou la construction d’un bâtiment.

L’architecture traditionnelle et vernaculaire expriment les principes d’une enveloppe « vivant avec le climat ». Le lieu, la forme, les matériaux et les mises en œuvre témoignent d’une architecture du bon sens qu’il est honorable d’avoir à l’esprit.

Le tissu socio-économique d’un territoire constitue un bon indicateur pour connaître les forces en présence, aussi bien au niveau de la main d’œuvre que des matériaux disponibles ou produits localement.

Dans un projet accompagné par l’équipe d’Hodeca, nous vous invitons à rechercher ensemble l’adéquation entre un projet d’habiter et l’environnement dans lequel il s’inscrit. À chaque fois unique, le résultat se traduit par la création d’un nouvel habitat, devenant par là même un tremplin pour :

⌦ Retrouver le sens du commun par la conscience et la reconnaissance du milieu,

⌦ Proposer des réponses pragmatiques et contemporaines à des défis dépassant la sphère du bâtiment,

⌦ Remettre l’humanité en mouvement par le biais d’un engagement volontaire et actif.

Les biorégions de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes

Définies par des caractéristiques naturelles, comme les bassins versants, le relief, les sols et leurs qualités géologiques mais aussi par les plantes, les animaux indigènes, le climat, la météo et l’activité des êtres humains, les biorégions se côtoient par centaines dans nos délimitations administratives contemporaines.

Bornée par les massifs montagneux, la région Auvergne-Rhône-Alpes offrent une diversité de paysages à l’intérieur desquels se sont cousues ou recousues, au fil du temps et de l’histoire, de nombreuses biorégions.

Sur les plateaux forestiers du Livradois-Forez, la Dore s’est frayée un chemin séparant ainsi la plus haute entité cristalline du Massif central, des clairières habitées du Haut-Livradois. Là où la Dore coule, dans les campagnes perchées des piémonts du Forez, l’activité humaine s’est structurée en hameaux dispersées autour de prairies et de vergers aujourd’hui abandonnés. Les fermes en pisé, que l’on retrouve également dans la vallée voisine de la Loire, mais aussi en Bresse, dans les Terres Froides, l’Avant-Pays Savoyard ou dans les Dombes, marquent une identité architecturale profonde de notre grande région. Construites de murs monolithiques en terre, ces bâtisses révèlent, encore aujourd’hui, des caractéristiques physiques remarquables, notamment dans la gestion de l’humidité et le déphasage thermique. Cependant, le charme de tels édifices et la nostalgie de leur aspect initial ne nous empêchent pas de renoncer aux enjeux et aux besoins de l’habitat contemporain. Il en va de même pour les habitations en pierre du Beaujolais, du Bugey, du Charolais-Brionnais ou du Haut-Jura. Leur architecture nous offre un potentiel inouïe que l’on aurait tort de laisser disparaître. On y perdrait par deux fois ; on gâcherait d’abord la chance qui nous est offerte de travailler et de vivre dans un lieu d’exception et on perdrait l’opportunité de faire vivre et de pérenniser un tissu professionnel local !

Dans chaque région, l’observateur attentif peut dessiner les contours d’une entité géographique spécifique. L’architecture du patrimoine bâti est une clé de lecture pour rentrer dans une biorégion mais il en existe plein d’autres que nous vous encourageons à explorer selon vos envies et vos passions smile

Et vous, dans quelle biorégion êtes-vous ?